Histoire drôle
La principale de mon RAD est trop drôle (c'est la même que l'année dernière, celle qui me convoquait à des réunions pour me dire que finalement je n'avais pas besoin de venir 5 minutes après le début de la réunion et qui me menaçait de sanctions administratives). Depuis le début de l'année, elle était pourtant charmante avec moi. Je trouvais ça louche, ça m'inquiétait, quand elle à l'air sympa, c'est aussi rassurant qu'un serpent qui vient se frotter à vos jambes, on ne sait jamais quand elle va mordre.
Tout ça pour dire que j'avais accepté de remplacer une collègue pour une journée avant d'apprendre mon rempla en lycée. Mais cela tombait finalement le premier jour au lycée donc dans ma petite tête de blonde, je me disais que c'était dommage, mais que bon, hein, faut pas déconner, j'étais missionnée en lycée, j'allais pas faire des heures sup' dans mon RAD non plus.
Elle a appelée le proviseur pour connaitre mon emploi du temps, et comme je ne travaille pas ce jour-là, elle a voulu que je vienne faire le remplacement de ma collègue, alors qu'il s'agissait de la semaine où je débutais au lycée (après tout, ça faisait 2 jours que j'étais au courant pour le lycée, en bon bouche-trou, je devais bien être opérationnelle, non ?), et où accessoirement j'ai un emploi du temps plus que complet.
Quand je lui ai dit poliment et gentiment qu'elle pouvait aller se faire cuire un œuf pour que je fasse le rempla au collège, elle m'a dit qu'elle savait que la situation des TZR n'était pas forcément évidente, mais qu'il lui semblait que je pourrais tout de même faire preuve d'un peu de souplesse (sic).
Je l'ai laissée dire, l'ai saluée (ma maman m'a bien élevée) et je suis partie.
La morale de cette histoire (lariretteuh larirèèèteuh), c'est que pour certains chefs, on est vraiment de la main-d'œuvre taillable et corvéable à merci.