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Mione on ze web
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6 novembre 2008

Copies de secondes...

      Même mes collégiens ne m'en ont jamais faites des comme ça...

Questions.

* Flobert
* Ces un texte contemporain au vue de l'auteur et de la date (pour info, c'était un extrait des Confessions de Rousseau, de 1782...)
* Ce qui l'est se pare ces que
* Il faut s'avoir
* L'écrivain expliquer c'est difficultés
* Ce qui s'éparent
* Temps d'autres problèmes
* Elle y explique comment qu'elle a fait
* Elle éssai
* Les difficultés son
* Les métier est difficile cars il faut
* Ils sont perfectionnistent
* Un roman par lettres s'appelle un roman épiscolaire
* Rousseau se confit (comme le canard... Celle-là m'a beaucoup fait rire)
* Pastiche : boisson alcoolisée (celle-là m'a moins fait rire, connaissant le lascar qui l'a pondue, ça sent le foutage de gueule à plein nez)

Ecriture.

* Désatisfaire
* Cette ouvrage qui n'en finis pu
* Je ne fait pu
* Cela fait déjà un mois que je travaille deçu
* Sa block !
* Mes mains sont mouates
* Pour te dire comment que ma situation à évoluée


      Ce qui m'inquiète beaucoup, au-delà de la syntaxe flottante pour une grande majorité d'entre eux, c'est la méconnaissance profonde du vocabulaire courant. Les verbes "séparer", "essayer" et "savoir" par exemple, sont tout de même plus que banals, et pourtant, on y trouve des fautes monstrueuses. Je ne parle même pas de l'emploi des possessifs, des conjonctions et de la conjugaison du verbe être au présent... Ca ne m'a pas du tout fait rire, j'étais particulièrement énervée en corrigeant ça, je sentais la pression qui montait,comme dans une cocotte minute.

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Commentaires
E
Pas toujours évident de distinguer entre les fautes réelles et la moquerie délibérée... J'ai développé la technique de lire à haute voix ou d'écrire au tableau les plus grosses fautes de syntaxe et d'orthographe tout en regardant du coin de l'oeil celui qui a pondu la perle en question : s'il rougit, c'est une faute honnête ; s'il éclate de rire en regardant ses copains pour obtenir leur approbation, c'est du foutage de gueule bien comme il faut, et il y a des chances pour que le fautif soit très content de sa prise de risque.<br /> Ils écrivent comme j'imagine qu'ils doivent parler, à quinze ou seize ans c'est toujours sympa!
H
Rétrospectivement, je me rends compte que l'année dernière, j'avais de bons quatrième (même si je n'en doutais pas vraiment alors). Quant aux sixièmes, j'aurais eu plus d'indulgence face à ce genre de faute qu'avec des secondes... même si ça m'aurait également mise en rogne ! Et j'avais aussi une classe de sixième bilangue particulièrement motivée et douée parmi mes classes, ça joue.
L
Tu devais avoir de bons collégiens alors...
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